19 juillet, date de mon dernier post ... nous avons du temps à rattraper les filles (et les gars!)
J'ai donc harcelé le service du personnel, en appelant ...30 fois environ du 29 juillet au 31 août. J'ai ainsi confirmé mon titre d'insistante sociale, en finissant par menacer de m'attacher aux grilles du bâtiment parisien qui abrite ces têtes pensantes (pff, y a pas de grille!)
J'ai réussi péniblement à avoir par voie souterraine un scan du courrier m'indiquant le montant de mon indemnité de départ volontaire dans le cadre d'une démission pour création d'entreprise (oui je connais par coeur !) qui est donc à la signature depuis ... le 31 août car à ce jour je ne l'ai pas encore reçu en vrai, en papier, chez moi.
Il erre certainement entre les différentes mimines de ces hiérarques (oui je suis assez fière d'employer ce mot avec vous aujourd'hui car je l'ai appris cette semaine), et arrivera peut-être dans ma boîte aux lettres d'ici une dizaine d'années !
Mais l'insistante sociale que je suis a donc décidée de franchir le pas, j'ai envoyé ma lettre de démission le 1er septembre !
J'ai demandé à partir le 1er octobre, juste avant le début de ma formation de coach.
Devant l'ancéphalo plat (encore!) de ma hiérarchie, et m'inquiétant de leur possible admission en réanimation suite à la lecture de mon courrier, JE les ai appelés vendredi afin qu'ils me calculent (ah non moi je sais pas faire, ch'uis pas chef) le solde de mes congés, qui dans la fonction publique ne peuvent être payés, et donc, doivent être pris avant le départ ....
Vous comprendrez donc, qu'en fait, je devrais être partie quasiment depuis avant hier !!!
Réponse lundi ...
Pour info et afin de servir humblement vos cerveaux avides de connaissances sur le statut fonction publique, un fonctionnaire titulaire n'a pas de préavis à faire, ce à quoi, je vous vois déjà vous dire "mais c'est fou, on peut partir comme ça ?" Eh, eh ... non ! L'administration (les ancéphalos plats (voir ci-dessus) ont 4 mois pour accepter la démission ...
Donc, je ne suis pas encore au bout et finis par me dire qu'à côté, quitter l'église de la scientologie est comme rendre votre cintre vide de la piscine municipale ...
J'ai démissionné, j'ai démissionné, j'ai démissionné !!!
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